Perspectives Economiques de l’Afrique
2008
(résumé
à
partir
des notes prises et des
vidéo projections)
Conférence par Lucia Wegner & Denise Wolter, Centre de
Développement, OCDE
Présentation de l’Organisation de
Coopération et de Développement Economique
L’Article 1 de la Convention de l’OCDE définit la mission de
l’Organisation comme étant de :
" soutenir la croissance économique
" développer l’emploi
" élever le niveau de vie
" maintenir la stabilité financière
" aider les autres pays à développer leur économie
" contribuer à la croissance du commerce mondial
L’OCDE fondée en 1961 :
" regroupe 30 pays membres attachés à la
démocratie et l’économie de marché
" fournit des données statistiques économiques et
sociales
" analyse et prévoit les évolutions économiques
" étudie les changements qui affectent la société
ou l’évolution des échanges, de
l’environnement, l’agriculture, la technologie, la fiscalité,
etc.
Elle aide les gouvernements à:
• Comparer les résultats de leurs politiques
• Trouver des solutions aux problèmes communs
• Identifier les bonnes pratiques
• Coordonner leurs politiques nationales et internationales
• Faciliter la coopération internationale pour venir en aide aux
pays en développement
• Mettre le savoir et l’expérience au service du
développent des pays et régions
Le pole de développement de l’OCDE comprend :
• Le Comité d’Aide au Développement (CAD - 1961)
• Le Forum pour le Partenariat avec l’Afrique (FAP - 2006)
• Le Centre de Développement (DEV - 1962)
• Le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest
Perspectives économiques en Afrique – PEA
Les Perspectives économiques en Afrique offrent une analyse pays
par pays sur un schéma
analytique commun, fondé sur un simple modèle
macroéconomique qui présente les prévisions
pour l’année en cours et celle à venir et une analyse du
contexte social et politique. La
publication contient également une synthèse
d’études comparatives des perspectives par région,
en plaçant l’évolution de la politique économique
africaine dans le contexte de l’économie
mondiale. Des documents de statistiques
annexes complètent ce volume.
Le rapport est organisé en trois parties :
Première partie : consacrée à une
évaluation de la place de l'Afrique au sein de l'économie
mondiale.
Deuxième partie : il s'agit des notes sur les pays africains
analysés dans cette édition du
rapport.
Troisième partie : le lecteur pourra consulter y une
série de statistiques sur les pays africains.
1
Le PEA est un outil de surveillance qui
couvre 35 pays africains soit
91 % du PIB et 86 %
de la population
C’est un outil de comparaison actuel et prévisionnelle du
progrès des pays africains
établi avec des réseaux d’experts locaux et un
comité de lecture de qualité formé par des
économistes sectoriels régionaux
L’Afrique continue vers une croissance ferme
Le PIB réel devrait dépasser 5% de croissance pour la
cinquième année consécutive avec un
élargissement géographique
• En 2006: 23 pays étaient au-dessus de 5 %
• En 2007: 30 pays étaient au-dessus de 5%
Le “boom” des matières premières est un levier
clé pour l’Afrique :
La croissance est stable dans les pays producteurs de
pétrole, et plus modérée dans les
pays importateurs de pétrole
La gestion des finances publiques est en général bonne et
en progression, assurant une
stabilité macroéconomique avec une balance
budgétaire positive
Le défi en perspective est l’inflation en hausse
pour 2008, mettant plus de pression sur
les balances fiscales mais l’instabilité due au risque
politique semble décliner à long terme
Malgré la croissance, les Objectifs Du Millénaire ODM)
sont en progrès lent
Exportateurs
et
importateurs
de pétrole ont des chemins
contrastants :
- Pour les exportateurs de pétrole et de minéraux
Les défis sont de :
• Capitaliser les gains de la conjoncture
• Maximiser les excédants vers le reste de l’économie
• Diversifier les économies
- Pour les importateurs de pétrole
Les défis sont de :
• Contenir pression inflationniste
• Financer le déficit commercial
• Donner la priorité à la pauvreté en y
consacrant plus de ressources
• Utiliser l’aide comme catalyseur
L’inflation est un défi pour tout le Continent
Promotion de l’agriculture commerciale en Afrique en 2008
(2ème édition de « Entreprendre pour le
développement », publication en mai 2008.)
Les questions principales de perspective commerciale pour
l’agriculture africaine sont :
– L’Afrique est-elle prête à saisir les nouvelles
opportunités du commerce agricole
mondial ?
– L’agriculture africaine, devient-elle un véritable commerce ?
– Quels sont les acteurs principaux du secteur privé
agro-alimentaire africain?
– Comment les gouvernements et les bailleurs de fonds
soutiennent-ils la
commercialisation de l’agriculture ?
Les inquiétudes pour L’Agriculture
africaine sont :
• La productivité en baisse :
2
– En 2006, la récolte céréalière moyenne
africaine n’a atteint que 40 % de la
moyenne de l’Asie Sud-Est.
• La disponibilité de la nourriture en chute :
– Depuis 1990, la disponibilité de nourriture par personne a
diminué de 3 % en
Afrique subsaharienne, contrairement à l’Asie et
l’Amérique Latine.
• Les exportations agricoles en déclin :
– La part des produits africains dans les importations agricoles du
monde entier a
chuté de 5.4 % (1985) à 3.2. % (2006)
La promotion du secteur privé agro-alimentaire est de nouveau
sur les agendas
internationaux !
La situation actuelle des grandes entreprises :
– L’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire ont le plus grand nombre
de sièges sociaux.
– Le Nigeria attire les entreprises par la taille de sa population et
son PIB.
– Des entreprises Sud-africaines investissent dans les pays voisins.
Les entreprises, améliorent-elles la sécurité
alimentaire ?
Le Ghana attire des entreprises étrangères mais doit
importer des produits alimentaires.
Pour les petites Entreprises dans 5 pays : Ghana, Mali,
Sénégal, Tanzanie, Zambie
• L’horticulture est émergente avec les « Outgrower
schemes », mécanisme réussi pour
lier des petits producteurs au marché et achever des
économies d’échelle.
• Les industries alimentaires locales sont
sous-développées par :
– des problèmes continus de sécurité alimentaire
dû au développement retardé de
l’infrastructure du marketing (transport, information).
– La transformation de produits agricoles est sous-exploitée
malgré les marchés
prometteurs locaux et régionaux.
Le potentiel commercial du secteur agro-alimentaire doit
être mieux reconnu !
Pour en savoir plus, se reporter au site : www.ocde.org
Les enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique
Par Léonidas HITIMANA, Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest
(CSAO/OCDE)
Le CSAO/OCDE a été créé en 1976 lors des
grandes sécheresses au Sahel
CARACTERISTIQUES DE L’AGRICULTURE AFRICAINE
De grands atouts sont non valorises :
Les exploitations familiales sont dominantes avec une forte
capacité d’adaptation, un
très faible niveau d’utilisation des engrais, un très
faible niveau d’utilisation de l’eau : 4% des
terres arables au Sahel, et un potentiel de marché
régional énorme non valorisé.
Si les rendements du paddy et mais sont en nette augmentation, celui
des céréales locales, sorgo
et mil, est faible et stable
3
CONTEXTES
POLITIQUES
DE
LA SECURITE ALIMENTAIRE
L’ Autosuffisance Alimentaire correspond à l’Ère «
États – Nations »
La Sécurité Alimentaire aux Années 80
La Souveraineté Alimentaire aux Années 90
La production est en légère baisse après deux
années consécutives de bonne production
Quelles réponses immédiates peut-on apporter ?
La nécessité d’une concertation régionale au
niveau décisionnel
L’urgence d’assurer la fluidité et la libre circulation des
denrées alimentaires entre les
zones déficitaires et excédentaires
La nécessité de faciliter les importations de
céréales et produits alimentaires pour
assurer un meilleur approvisionnement des marchés
La vigilance face aux dangers de la diffusion d’information
globale et exagérément
alarmiste sur l’imminence d’une crise alimentaire
généralisée
L’attention à la situation nutritionnelle des enfants de moins
de 5 ans, des femmes
enceintes et allaitantes.
DES
QUESTIONS
STRATEGIQUES
RESTENT POSEES
L’augmentation des prix est-elle un évènement ponctuel
ou une tendance qui risque de
durer?
L’augmentation de la production mondiale (4% en 2007) et
l’augmentation des prix,
constituent-elles un paradoxe?
Le marché international des produits vivrier serait-il
déréglementé?
La question des biocarburants peut-elle être un moteur de
la croissance agricole?
L’agrobusiness est-elle la solution?
Le succès de l’horticulture peut-il être une
solution durable?
Les tensions sociales en Afrique de l’Ouest sont-elles
liées uniquement à
l’augmentation des prix
CONCLUSION
De fortes mutations sont en cours mais nécessitent des
réponses aux contraintes traditionnelles:
accès aux intrants, politiques agricoles et commerciales
cohérentes.
Pour tous compléments d’information se reporter aux sites :
www.westafricaclub.org et www.food-security.net
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