Logo
BRETAGNE - PAYS DE LOIRE


 

                                                          

Retour

Compte rendu de la réunion des 9 et 10 Avril 2014. Angers Les Ponts de Cé

 

 

 

 

Etaient présents : G. Laudren, J.Thierry, A. Moureaud, D. Grastilleur, A. Morel, J. Dagorn, L. Primot, D. Mathiot, J.Y. Merrien, H. Bouchet, E. Meissonnier, C. Girard, B. Gaillard.

 

Excusés : J.M. Bodet, J. Le Bohec, B. Verlynde, G. Cabon, J.F Grongnet, M. Le Boudec , Madeleine Seroux, B. Jalabert, L. Gestin.

 

                  C. Plai. J. Marchadier.

 

 

 

LES ACTIVITES EN COURS

 

             1-Agrimonde et activités associées.

 

Le groupe de travail, animé par C. Plai, s’est réuni le 22 /10 /2013, avec la présentation d’ AFDI par son chargé de mission S. Le Faou. Une présentation de la Protection des marchés et la politique agricole en Afrique de l’ouest a permis de mettre en lumière les enjeux pour l’offre alimentaire de cet ensemble de pays et d’analyser les accords de partenariat économique (APE) avec l’U.E. (cf note en pièce jointe)

 

Le diaporama a été mis à jour, de même que le document « 4 pages ». Sa diffusion s’est poursuivie, notamment par C. Plai en Normandie, G. Laudren en Bretagne et J. Le Bohec en Pays de la Loire. Un bilan de sa diffusion en 2013 est en cours.

 

Les difficultés de diffusion dans les Universités du Temps Libre et surtout dans les établissements d’enseignement sont évoquées par plusieurs d’entre nous.

 

Nous poursuivons notre engagement auprès d’ Action Contre la Faim à travers l’action concrète de la Course contre la faim, qui mobilise des intervenants pour sensibiliser les jeunes (écoles primaires, collèges et lycées) dans le mois qui précède la course (16 Mai prochain, pour la 17ième édition). A noter que cette opèration a mobilisé plus de 1000 établissements en 2013 et qu’elle a rapporté 3,5 millions d’€.

 

Le Programme LASCAUX. Un contact a été pris avec les responsables de ce programme de recherche européen, basé à Nantes. Il nous apparaît très complémentaire de notre réflexion, avec une approche du droit à l’alimentation. (cf note en pièce jointe). Une présentation pourrait intervenir à l’AG 2015 par le directeur du Programme, le professeur de droit, F. Collart Dutilleul.

 

 

 

2 – Le groupe de travail «  Prospective pour l’agriculture française »

 

Ce thème a fait l’objet d’une présentation à l’AG 2013, avec la participation de R. Le Guen de l’ ESA d’ Angers et le témoignage de J. Paviot, agriculteur céréalier en Champagne berrichonne (documents de présentation disponibles sur le site).

 

Une suite de ce travail a été prévue et il convient de voir si elle peut être réalisée.

 

Actuellement, ce groupe partage des éléments de réflexion sur des thèmes d’actualité comme l’agriculture écologiquement intensive, les OGM, le réchauffement climatique.

 

Par ailleurs, il intervient dans l’amélioration de la revue Perspectives Agricoles en relisant certains articles.

 

3 – Le site internet 

 

Il fait l’objet, par le groupe de travail précédent, d’une refonte de son organisation et d’un enrichissement qui se traduit par de nouveaux articles comme l’histoire du travail du sol, la qualité sanitaire des aliments, l’agriculture écologiquement intensive…

 

Le chapitre « Partenariats » a été renforcé et des liens ont été établis ou le seront avec d’autres associations comme ACF, AVSF et AFDI.

 

Chacun est invité à le consulter régulièrement et à proposer éventuellement des articles. C’est un vecteur intéressant et les consultations sont significatives (plus de 250 pages par semaine).

 

4 Echanges et propositions

 

Les échanges portent sur les différents thèmes évoqués et notamment sur les évolutions futures des structures agricoles.

 

H. Bouchet estime que nous avons  capacité à imaginer les scénarios du futur, comme par exemple dans la production laitière qui verra la fin des quotas laitiers en 2015, dans un contexte de déficit très important de la production ( 18 milliards de litres/an) ! Ses projets d’articles constituent une base de réflexion pour de telles évolutions.

 

On assiste actuellement à une forte différenciation des systèmes de production selon qu’on se trouve en zone périurbaine ou non ou selon la nature des produits (ex des viandes de « terroir » ou issues d’une production industrielle). Cette diversité répond à la demande de la société, elle même assez variée.

 

Il est proposé de reprendre cette réflexion à l’aide de deux exemples préparés par D. Grastilleur et D. Mathiot, au cours de la prochaine réunion qui aura lieu à Vannes ou à proximité, au début Octobre.

 

 

DECOUVERTE DU GROUPE UAPL.

 

Après la visite d’une station de recherche appliquée en production laitière (Trévarez en Octobre 2013), nous avions fait le choix de découvrir un groupe coopératif diversifié et à taille « humaine ».

 

1- L’Union Agricole du Pays de Loire, basée à Thouarcé (49) regroupe une coopérative de base (CAPL) et plusieurs filiales (agrofourniture, négoces et LSA), trois coopératives viticoles (Les Caves de la Loire étant la plus importante) et leurs filiales, ainsi qu’une coopérative de distillerie.

 

De la présentation de F. Acker, directeur de la CAPL, on peut retenir la volonté de ce groupe de jouer sur la particularité du Maine et Loire, le département le plus diversifié de France en productions agricoles et surtout végétales.

 

La stratégie consiste à s’appuyer d’abord sur les producteurs, forts de leurs compétences et de leur implication et à nouer des partenariats dans les domaines où la coopérative ne maitrise pas totalement la production ou n’a pas les outils (ex productions animales).

 

2 – Les Caves de la Loire.

 

La visite des installations, sous la houlette de son ancien directeur, M. Merand, nous a permis de découvrir l’importance des moyens de vinification du site principal de Brissac, ainsi que les spécificités du marché du vin.

 

Les vins rosé, en particulier, sont en pleine expansion, tant en France qu’à l’export et le regroupement des coopératives sous l’enseigne de commercialisation « SAS Loire Propriétés » semble répondre parfaitement à la demande.

 

La dégustation de quelques millésimes fut un vrai bonheur pour nos sens et nos papilles.

 

      3 - Une production originale, le quinoa.

     

 La coopérative s’est associée à un producteur de quinoa, investi dans la sélection de variétés adaptées à la région, en lien avec le centre de recherches de Wageningen aux Pays Bas.  James Abbot, de nationalité américaine, nous a fait partager sa passion de chercheur-producteur-consommateur de quinoa.

 

L’itinéraire technique de cette culture originale a été passé en revue et la maitrise de sa conduite est prête pour développer la culture à une échelle significative en 2014

(environ 1000ha). Produit sous contrat, comme beaucoup de cultures à la coopérative, le quinoa doit rester encore quelques temps dans la confidentialité des acteurs, techniciens et producteurs, sous peine de voir le marché s’effondrer.



 

                                                …………………………………..

 Retour