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BRETAGNE - PAYS DE LOIRE


 

                                                          

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 Compte rendu de la réunion régionale du 9 octobre 2014

  

Etaient présents:
H.Bouchet,G.Cabon,J.Dagorn,B.Gaillard,C.Girard,D.Grastilleur,V.Laffon,G.Laudren,J.LeBohec,D.Mathiot,E.Meissonnier,JY.Merrien,A.Morel,A.Moureaud,M.Seroux,J.Thierry.

 

12 collègues étaient excusés.

 

Préparée par Didier Grastilleur, la réunion s’est tenue à St Nolff (56), au siège de IN VIVO NSA ; Nous avons été accueillis par Alain Abhervé Gueguen, spécialiste et responsable du marché du Porc à l’international, qui nous a présenté l’activité du groupe (voir diaporama transmis) et accompagné tout au long de la journée, y compris au déjeuner offert et lors de la visite du laboratoire d’analyses des aliments, INVIVO LABS.

La réunion spécifique « Interactif »  s’est tenue en deux temps dans une salle de réunion mise à notre disposition.

 

 

   -Retour sur l’assemblée générale de ST Malo :

 

       Bernard Gaillard nous rappelle, suite à l’exposé de PH. Gate, directeur scientifique d’ARVALIS, les nouvelles orientations de l’Institut dans l’agroécologie et ce que cela recouvre. L’exposé complet de Ph.Gate se trouve sur le site dans la rubrique « Conférences ».

 

A propos du site web un échange a lieu concernant le blog de Résonnances, nouveau partenaire d’Interactif et de son site ; Résonnances cherchant à développer une pédagogie auprès des consommateurs en apportant des réponses à des questions de base. J.Thierry fait partie de ce groupe et nous a communiqué les documents d’une récente conférence de Presse.

 

La nouvelle assemblée générale se tiendra à Paris en avril ou mai 2015 : l’invité sera le professeur Collard Dutilleul, de la faculté de Droit de Nantes qui a  dirigé le programme de recherches « Lascaux » consacré à la sécurité alimentaire dans le monde. J.Le.Bohec doit prendre le contact pour envisager les dates possibles.

 

H.Bouchet souhaite que les travaux du groupe de pilotage (qui se réunit régulièrement à Paris) sur l’avenir des systèmes agricoles français fassent aussi l’objet d’un échange.

 

Faute de temps ce sujet n’a pas été abordé mais le document joint à ce compte-rendu, intitulé « SIGNAUX FAIBLES » traduit l’état actuel des réflexions du groupe national de pilotage, chaque adhérent étant appelé à réagir, s’il le souhaite, en adressant ses réflexions à Joseph Marchadier.

 

 

 

  -Deux témoignages sur les grands élevages dans les P.E.D.

 

       Ce thème avait été retenu lors de notre dernière réunion régionale d’Angers, à la demande d’hubert Bouchet et en écho au groupe de pilotage national qui réfléchit sur les évolutions du modèle agricole français ; d’où l’idée de regarder ce qui se passe dans d’autres pays et notamment dans les pays émergents.

 

       -L’élevage industriel des lapins en Corée du Nord

 

         D.Grastilleur nous livre son expérience de formation des cadres de la Corée du Nord à l’industrialisation de l’élevage des lapins. C’est une viande très consommée dans ce pays et ses dirigeants veulent assurer une auto - approvisionnement en développant des unités de l’ordre de 450 mères. A noter que l’élevage courant chez nous possède 500 mères et que la Chine a des unités de 2000 mères.

Didier a constaté une bonne formation générale des stagiaires mais l’absence de références sur la valeur alimentaire des aliments et notamment des fourrages.

Malheureusement il n’a pas de retour sur l’impact de cette formation ni sur le développement effectif de ces élevages en Corée du Nord.

 

       -5000 vaches laitières en Chine

 

        D.Mathiot a apporté son expertise au dirigeant d’une laiterie privée désireux d’augmenter ses approvisionnements en créant un élevage de 5000 vaches laitières.

Ce projet s’inscrit tout à fait dans la politique de la Chine qui veut répondre aux besoins de ses classes moyennes qui souhaitent consommer plus de laits liquides, de yaourts et de crèmes glacées .La consommation actuelle reste faible (15Kg par habitant contre plus de 200 en France)et son potentiel de développement est énorme . La valorisation du lait chinois à la production est incitative puisqu’elle atteint l’équivalent de 45cts par litre.

Le projet de 27 millions d’euros au total, élaboré par un bureau d’études avec l’appui d’universitaires et de Daniel a démarré en 2011 par une première tranche de génisses prêtes à vêler, achetées en Chine mais issues de croisements Holstein Australie x USA. Le patron de la laiterie et son fils (formation finances et séjours au Canada) suivent de très près la mise en œuvre du projet.

Le système, inspiré par les Israéliens et les Canadiens,  comprend une stabulation permanente à logettes isolée et ventilée, une alimentation mélangée identique pour toutes les vaches, un manège de traite avec 3 traites par jour, une station de méthanisation des effluents. La ration est composée de maïs ensilé produit à l’extérieur, de tourteau de soja importé, de maïs grain et de foin de luzerne.

Les performances mesurées en première lactation sont supérieures à 30 litres par vache et doivent permettre d’atteindre l’objectif fixé de 8500 litres par vache. Les difficultés constatées concernent la mortalité des veaux à la naissance et le taux de réussite à l’insémination. Selon Daniel il manque aussi une infirmerie et des boxes de vêlage.

L’implantation de cette unité s’est faite au sein d’un parc industriel neuf d’une surface de 32000Ha !

Faute de temps disponible ces deux témoignages n’ont pas pu donner lieu à échanges mais il est possible de contacter les intervenants, si besoin.

 

 

-La prochaine réunion régionale


      Elle aura lieu au printemps prochain en Pays de la Loire selon le principe de l’alternance entre les deux régions, et à une date précédant l’assemblée générale d’Interactif.

Le lieu et les objets seront à préciser par B.Gaillard et C. Girard  d’ici la fin de l’année.

L’ordre du jour pourrait comporter une séquence sur les travaux du groupe de pilotage national.



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