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BRETAGNE


 

                                                          

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Délégation « Bretagne » : Gilles LAUDREN, 115 rue de la Rabine, 35510 CESSON SEVIGNE, Tél. :0685247785, E- mail : gilles.laudren@ sfr.fr

 

 

             Compte rendu de la réunion du 9 Octobre 2013

                                       à TREVAREZ (29)

 

Etaient présents :

Délégation Bretagne :

J.Dagorn, L.Jestin, G.Laudren, D.Mathiot, A.Morel,  A.Moureaud, J.Thierry,

 Délégation Pays de la Loire : H.Bouchet, B.Gaillard,  C.Girard, J.LeBohec, E.Meissonnier,  J.Y.Merrien, B.Verlynde


La rencontre se tient dans la salle pédagogique de la station expérimentale laitière du réseau des Chambres d’Agriculture de Bretagne à Trévarez dans le Finistère. Pascal Lecoeur, directeur de la Station et son assistante nous accueillent.

image de groupe

 

La réunion est animée par Gilles Laudren avec l’appui de B.Gaillard.

 

Quatre sujets sont abordés, au cours de la matinée :

-le site web

-Agrimonde

-Prospective

-l’organisation régionale.

 

L’après midi est consacrée à la présentation et la visite de la station.

 

 

 

 

1 Le site web.

 

L’analyse des consultations du site, présentée par J. Marchadier à l’AG, montre en moyenne sur la période 20 Mars -10 Mai 2013 une centaine de visites par semaine, pour une lecture d’environ 250 pages.

 

L’origine des consultants est de 40 % pour la France, 8 % pour les USA, 6 % pour l’Ukraine, 4 % pour l’Algérie , 3 % pour le Canada. Ce sont les articles sur l’évolution des techniques qui sont les plus consultés.

 

 Un nouveau texte est en cours de préparation sur l’évolution de la protection des cultures, rédigé par J.P. Prévost, nouvel adhérent de l’association et ancien d’ Arvalis.

 

Un lien existe avec le site d’ACF, grâce aux relations développées par J. Le Bohec avec cette O.N.G.

 

G. Laudren a tenté, vainement, de développer des contacts avec Agronomes  et Vétérinaires Sans Frontières ; ces organisations n’ont visiblement pas la même philosophie que nous.

 

H. Bouchet suggère de modifier le nom de l’association, qui est trop vague et pas suffisamment évocateur de nos activités; sujet à l’étude mais plus complexe qu’il n’y paraît.

 

Cotisation : Elle est passée à 40 € pour tous les adhérents, qu’ils viennent d’ Arvalis ou non.

 

 

2-Agrimonde.

 

La recherche de contacts avec les établissements d’enseignement a été au centre de nos préoccupations ces derniers mois, mais avec assez peu de succès.

 

Une présentation est prévue au lycée agricole privé de Fouesnant, auprès de classes de BTS Acse.  

 

G.Laudren encourage les bretons à relancer les contacts avec les 26 établissements du CREAP ,dans la foulée du courrier qu’il leur a adressé à la mi-septembre.

 

J. Le Bohec a deux interventions prévues avec l’Université Permanente de Nantes, une à la Roche sur Yon le 19/11 prochain et l’autre à Vallet le 10/02/14.

 

Deux contacts sont engagés par E. Meissonnier : l’un avec l’Ecole de Formation des Attachés de presse de Paris, l’autre avec l’Université Catholique de l’Ouest , via l’ Association des Documentalistes de France.

 

B. Gaillard prendra également contact avec l’Université du Temps Libre d’ Angers.

 

Réunion du groupe de travail Agrimonde le 22/10 à Paris (animateur C. Plai)

 

 

 

3- Prospective pour l’Agriculture française.

 

 

Le thème de l’AG est repris de manière synthétique, à travers le topo de Jean Paviot, céréalier en Champagne Berrichonne et l’analyse de R. Le Guen, professeur de sociologie à l’ ESA d’ Angers (présentation par A. Morel).

Un des mots clé de l’avenir des exploitations agricoles semble être celui de réseau : réseau de fermes, réseau d’entreprises de travaux, réseau d’échanges, de prestations de services….Pourquoi pas un thème à approfondir lors d’une prochaine réunion ?

 

L’analyse du sociologue fait ressortir, à travers la typologie des futures exploitations agricoles à l’horizon 2050, des comportements très segmentés : spécialisation des productions, autonomie, circuits courts, origine des investissements…

 

H. Bouchet parle d’ « agriculture scientifiquement intensive » et pose la question de l’histoire de cette évolution. Comment en est on arrivé là ? Quels ont été les apports extérieurs (greffes) ?

 

Autant de questions qui lui font suggérer que chacun d’entre nous a une partie de la réponse, à travers son parcours, son histoire personnelle. Ne pourrait on pas consolider cette réflexion en mettant chacun, noir sur blanc, quelques idées à ce sujet ! Il semble intéressant de proposer cette démarche au groupe national pour élargir la réflexion.

 

 

 

 

 

 

 

 

4-Organisation régionale d’Interactif.

 

Il nous paraît raisonnable, compte tenu des effectifs, d’envisager la constitution d’un groupe Bretagne-Pays de La Loire. Le potentiel de personnes fidèles étant autour d’une vingtaine, c’est une bonne taille pour fonctionner efficacement.

 

Le rythme de 2 réunions annuelles est aussi un bon compromis, sachant qu’il y a deux groupes de travail au niveau national.

 

L’animation se fera par Gilles et Bernard, avec alternance des rencontres dans les deux régions. Le principe d’une prochaine réunion sur les bords de Loire est donc retenu.

 

 

 

 

 

 

5- Présentation et visite de la station de recherche appliquée en production laitière de Trévarez.

 

 

    Pascal Lecoeur ,directeur, après un rappel historique de la mutualisation de la recherche appliquée en Bretagne, nous présente et nous fait visiter  la station régionale laitière gérée par les Chambres d’Agriculture  :

 

image d'étable

                   

203Ha de SAU

 170 vaches et 170 génisses

1200000 litres de quota

 2 étables à logettes

8 techniciens et un secrétariat à mi-temps

Un travail en réseau avec les autres stations du grand Ouest

Un partenariat privilégié avec l’Institut de l’élevage , l’Inra et Arvalis

L’évolution des programmes des essais analytiques  vers les études « systèmes ».

 

C’est ainsi que les programmes actuels consistent à comparer sur de longues durées 3 systèmes laitiers adaptés à la Bretagne : 

  

      -Un système intensif animal raisonné (8000l par vache, 1t de concentré, 15 ares pâturés..)

 

       -Un système intensif fourrage (7000l par vache, 800kgs de concentré ,45 ares pâturés )

 

      -Un système « robot mobile » en bio (6000l par vache ,500kgs de concentré, 60 ares pâturés)

 

Complémentairement des essais analytiques sont conduits à l’intérieur de chaque système de manière à répondre aux préoccupations immédiates des éleveurs bretons.

 

A noter que ces orientations de travail sont le fruit des expressions de besoins des éleveurs recueillis dans les commissions locales de développement et synthétisés au niveau de la région.

 

L’une des préoccupations majeures actuelles est d’accroitre le revenu des producteurs de lait en agissant sur les coûts de revient (investissements raisonnés, organisation du travail ,coût alimentaire, santé,…)

 

La diffusion des résultats se fait par différents moyens : revues spécialisées, journaux professionnels, portes ouvertes, visites organisées pour des goupes ,information et formations des techniciens en élevage (chambres, contrôle laitier, coopératives…).

 

Le grand public qui visite le château de Trévarez est invité à visiter la station : 1000personnes en ont profité cette année.


 

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