Délégation
Pays
de
la
Loire :
H.Bouchet,
B.Gaillard,C.Girard,
J.LeBohec, E.Meissonnier,J.Y.Merrien,
B.Verlynde
La rencontre se
tient dans la salle pédagogique de la station
expérimentale laitière du réseau
des Chambres d’Agriculture de Bretagne à Trévarez dans le
Finistère. Pascal
Lecoeur, directeur de la Station et son assistante nous accueillent.
La réunion est
animée par Gilles Laudren avec l’appui de B.Gaillard.
Quatre sujets
sont abordés, au cours de la matinée :
-le site web
-Agrimonde
-Prospective
-l’organisation
régionale.
L’après midi est
consacrée à la présentation et la visite de la
station.
1 Le site web.
L’analyse des
consultations du site, présentée par J. Marchadier
à l’AG, montre en moyenne
sur la période 20 Mars -10 Mai 2013 une centaine de visites par
semaine, pour
une lecture d’environ 250 pages.
L’origine des
consultants est de 40 % pour la France, 8 % pour les USA, 6 % pour
l’Ukraine, 4
% pour l’Algérie , 3 % pour le Canada. Ce sont les articles sur
l’évolution des
techniques qui sont les plus consultés.
Un
nouveau texte est en cours de
préparation sur l’évolution de la protection des
cultures, rédigé par J.P.
Prévost, nouvel adhérent de l’association et ancien d’
Arvalis.
Un lien existe avec
le site d’ACF, grâce aux relations développées par
J. Le Bohec avec cette
O.N.G.
G. Laudren a
tenté, vainement, de développer des contacts avec
Agronomes et Vétérinaires
Sans Frontières ;
ces organisations n’ont visiblement pas la même philosophie que
nous.
H. Bouchet suggère
de modifier le nom de l’association, qui est trop vague et pas
suffisamment
évocateur de nos activités; sujet à l’étude
mais plus complexe qu’il n’y
paraît.
Cotisation :
Elle est passée à 40 € pour tous les adhérents,
qu’ils viennent d’ Arvalis ou
non.
2-Agrimonde.
La recherche de
contacts avec les établissements d’enseignement a
été au centre de nos
préoccupations ces derniers mois, mais avec assez peu de
succès.
Une présentation
est prévue au lycée agricole privé de Fouesnant,
auprès de classes de BTS Acse.
G.Laudren
encourage les bretons à relancer les contacts avec les 26
établissements du
CREAP ,dans la foulée du courrier qu’il leur a adressé
à la mi-septembre.
J. Le Bohec a
deux interventions prévues avec l’Université Permanente
de Nantes, une à la
Roche sur Yon le 19/11 prochain et l’autre à Vallet le 10/02/14.
Deux contacts
sont engagés par E. Meissonnier : l’un avec l’Ecole de
Formation des
Attachés de presse de Paris, l’autre avec l’Université
Catholique de l’Ouest ,
via l’ Association des Documentalistes de France.
B. Gaillard
prendra également contact avec l’Université du Temps
Libre d’ Angers.
Réunion du groupe
de travail Agrimonde le 22/10 à Paris (animateur C. Plai)
3- Prospective pour
l’Agriculture
française.
Le thème de l’AG
est repris de manière synthétique, à travers le
topo de Jean Paviot, céréalier
en Champagne Berrichonne et l’analyse de R. Le Guen, professeur de
sociologie à
l’ ESA d’ Angers (présentation par A. Morel).
Un des mots clé
de l’avenir des exploitations agricoles semble être celui de réseau :
réseau de fermes, réseau d’entreprises de travaux,
réseau d’échanges, de
prestations de services….Pourquoi pas un thème à
approfondir lors d’une
prochaine réunion ?
L’analyse du
sociologue fait ressortir, à travers la typologie des futures
exploitations
agricoles à l’horizon 2050, des comportements très
segmentés :
spécialisation des productions, autonomie, circuits courts,
origine des
investissements…
H. Bouchet parle
d’ « agriculture scientifiquement intensive » et
pose la question de
l’histoire de cette évolution. Comment en est on arrivé
là ? Quels ont été
les apports extérieurs (greffes) ?
Autant de
questions qui lui font suggérer que chacun d’entre nous a une
partie de la
réponse, à travers son parcours, son histoire
personnelle. Ne pourrait on pas
consolider cette réflexion en mettant chacun, noir sur blanc,
quelques idées à
ce sujet ! Il semble intéressant de proposer cette
démarche au groupe
national pour élargir la réflexion.
4-Organisation régionale
d’Interactif.
Il nous paraît
raisonnable, compte tenu des effectifs, d’envisager la constitution
d’un groupe
Bretagne-Pays de La Loire. Le potentiel de personnes fidèles
étant autour d’une
vingtaine, c’est une bonne taille pour fonctionner efficacement.
Le rythme de 2
réunions annuelles est aussi un bon compromis, sachant qu’il y a
deux groupes
de travail au niveau national.
L’animation se
fera par Gilles et Bernard, avec alternance des rencontres dans les
deux
régions. Le principe d’une prochaine réunion sur les
bords de Loire est donc
retenu.
5- Présentation et
visite de la station de
recherche appliquée en production laitière de
Trévarez.
Pascal Lecoeur ,directeur, après
un rappel historique de la mutualisation de la recherche
appliquée en Bretagne,
nous présente et nous fait visiter la
station
régionale
laitière
gérée par les
Chambres d’Agriculture
:
203Ha de SAU
170
vaches et 170 génisses
1200000 litres de
quota
2
étables à logettes
8 techniciens et
un secrétariat à mi-temps
Un travail en
réseau avec les autres stations du grand Ouest
Un partenariat
privilégié avec l’Institut de l’élevage , l’Inra
et Arvalis
L’évolution des
programmes des essais analytiquesvers les
études
« systèmes ».
C’est ainsi que
les programmes actuels consistent à comparer sur de longues
durées 3 systèmes
laitiers adaptés à la Bretagne :
-Un système
intensif animal raisonné (8000l par vache, 1t de
concentré, 15 ares pâturés..)
-Un
système intensif fourrage (7000l par vache, 800kgs de
concentré ,45 ares
pâturés )
-Un système
« robot mobile » en
bio (6000l par vache ,500kgs de concentré, 60 ares
pâturés)
Complémentairement
des essais analytiques sont conduits à l’intérieur de
chaque système de manière
à répondre aux préoccupations immédiates
des éleveurs bretons.
A noter que ces
orientations de travail sont le fruit des expressions de besoins des
éleveurs
recueillis dans les commissions locales de développement et
synthétisés au
niveau de la région.
L’une des
préoccupations majeures actuelles est d’accroitre le revenu des
producteurs de
lait en agissant sur les coûts de revient (investissements
raisonnés,
organisation du travail ,coût alimentaire, santé,…)
La diffusion des
résultats se fait par différents moyens : revues
spécialisées, journaux
professionnels, portes ouvertes, visites organisées pour des
goupes
,information et formations des techniciens en élevage (chambres,
contrôle
laitier, coopératives…).
Le grand public
qui visite le château de Trévarez est invité
à visiter la station :
1000personnes en ont profité cette année.